«Il vaut mieux se pencher le plus tôt possible sur sa prévoyance professionnelle, autrement dit sur sa situation financière à l’âge de la retraite.»
Une jeune assistante médicale porte certainement un intérêt moindre à la prévoyance professionnelle. Cette question ne commence à susciter l’intérêt des employés que lorsqu’ils prennent de l’âge et acquièrent davantage d’expérience professionnelle. Je trouve cela vraiment dommage. Il vaut mieux se pencher le plus tôt possible sur sa prévoyance professionnelle et sur sa future situation financière une fois à la retraite. Mon père, par exemple, a toujours exercé son métier de moniteur d’auto-école comme indépendant et m’a transmis cette idée: «Sème des graines dès aujourd’hui pour en récolter les fruits demain». J’ai pris ses paroles très au sérieux, car je souhaite pouvoir vivre ma vie avec le moins de contraintes possible – aujourd’hui comme demain.
Mon engagement en faveur de la prévoyance professionnelle revêt un deuxième aspect: bien souvent, ce n’est pas l’intérêt pour la question qui fait défaut, mais plutôt les connaissances de base en la matière. C’est pourquoi il me tient à cœur de montrer au plus grand nombre de jeunes assistantes médicales qu’il est important et profitable de s’intéresser tôt à son épargne vieillesse.
Dynamique et essentiellement composé d’hommes, le Conseil de Fondation fait toujours preuve d’ouverture face aux avis et aux préoccupations des employés. En raison de mon statut d’unique membre féminine et d’assistante médicale aguerrie, il me semble qu’il m’appartient d’apporter une façon quelque peu différente de voir les choses, et ce dans l’intérêt de tous. Ainsi, chaque avis peut être exprimé et envisagé sous un angle différent.
Je ressens la collaboration au sein du Conseil comme très agréable, ouverte, édifiante et profitable à tous. Même lorsque les avis divergent, il y a toujours suffisamment d’espace pour la discussion et les échanges. Le respect mutuel et le haut degré de tolérance vis-à-vis d’autres points de vue rendent l’ambiance de travail très appréciable.
Comme je l’ai expliqué plus tôt, cette question suscite forcément leur intérêt tôt ou tard. La volonté et la motivation d’obtenir une possible amélioration de la prestation assurée varient en fonction de la circulation des informations ou de l’implication de l’assistante médicale/du coordinateur médical responsable ou du médecin employeur.
C’est là une question difficile, mais selon moi, une problématique importante et qui revient souvent concerne la prestation assurée en cas de séjour prolongé à l’étranger.
Il serait très intéressant que le prestataire de prévoyance entame un travail de sensibilisation, ou un échange direct avec les assistantes médicales/coordinateurs médicaux. Ainsi, nous pourrions transmettre les connaissances techniques de base, et l’intérêt porté aux questions de la prévoyance s’en trouverait augmenté.
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